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Face à la vague « Corona virus », quelle attitude prendre ?
Ceux qui comme moi connaissent les grosses vagues d’Atlantique ou de Bondi Beach savent que « les laisser passer » ou encore nager en dessous est la chose la plus sage à faire. Prendre sciemment le mur d’eau de face c’est prendre le risque de se retrouver malmené dans le tambour d’une machine à laver.
Pour l’investisseur en marché coté, garder les mains dans le dos et réduire sa charge mentale, c’est adopter la même posture d’effacement face à la vague de panique des marchés. Surtout « ne pas essayer de rattraper le couteau qui tombe », il est urgent d’attendre et de ne pas paniquer. Le mal est déjà fait, peu nombreux sont ceux qui ont pu anticiper le COVID-19 et son impact sur les marchés.
Que faire ? La posture à prendre est de se protéger physiquement du virus. Pour les investissements, le refuge reste la pierre. « Quand le sang coule dans les rues, il faut investir dans la pierre », disait un Rothschild.
La demande restera forte en immobilier, car le besoin de se loger est indépendant de l’évolution du virus. Le niveau de l’offre (-15 % par rapport à l’an dernier) reste bas et provoque des tensions sur les prix, d’autant plus que le renforcement généralisé des PLU a fait baisser le nombre de PC délivrés en mairie. Peut-être qu’après les élections, cela repartira dans le bon sens, mais les PLU resteront tels qu’ils sont.
Cependant, la vague de rénovation du parc immobilier ne va pas cesser d’enfler. Poussée par les aspects administratifs moins complexes (DP sans PC), le « time to market » plus court (16 au lieu de 36 mois), les marges des marchands plus élevés (20 % au lieu de 8 %) et un niveau de risque financier plus faible, cette vague-ci continuera à prendre de l’ampleur.
Investir dans le non coté via le Crowdfunding immobilier est un refuge. Plus précisément, soutenir les projets des marchands de biens permettra de réallouer ses liquidités avec efficacité sur des périodes courtes tout en procurant une certaine sérénité d’esprit.